La reconnaissance du permis de conduire français en Israël
Petit rappel du contenu de la réforme qui vient donc d’entrer en vigueur
- La conversion du permis du permis est automatique – sans examen – sur demande du titulaire d’un permis de conduire français de plus de 5 ans auprès de l’administration du ministère israélien des transports
- Elle est conditionnée au passage d’un test de conduite pour les titulaires d’un permis français depuis moins de 5 ans.
- Le demandeur a 3 ans pour effectuer la demande après son alyah. Il doit donc posséder un permis de conduire français valable 3 ans, à compter de la date d’Alyah
- Le décret à été signé par le Ministre des transports le 10 juillet
Précédant cette réforme, un nouvel immigrant pouvait conduire en Israël avec un permis étranger sous une validité d’un an et était systématiquement soumis à des cours de conduite et au passage de l’examen du permis de conduire israélien.
Depuis le temps est passé. La roue de la réforme a tourné. Qu’en est il des heureux titulaires de permis de conduire français concernés par la réforme ?
L’avis de Benjamin sur l’équivalence du permis français en Israël
Alyah.fr a recueilli le témoignage de Benjamin, un nouvel immigrant français qui vient de valider son équivalence de permis de conduire français en Israël. Qu’en est il de son parcours pour obtenir le précieux sésame ? Il nous fait part de son expérience.
Quand as tu passé ton permis de conduire français ?
Je suis détenteur du permis de conduire français depuis 2005 donc plus de dix ans.
Combien de temps prennent les démarches d’équivalence de permis ?
J’ai attendu un laps de temps très court. En une demi journée j’ai effectué toutes les démarches pour faire reconnaître mon permis de conduire français et le convertir en permis israélien. Le tout sans encombre.
Les démarches d’équivalence de permis en Israël,c’est compliqué ?
Sincèrement non. Tout se fait très rapidement ; en moins de 3 heures, j’avais déjà mon équivalence de permis en ma possession
Je me suis rendu tôt le matin au Misrad harichouy (Bureau des immatriculations) à Jérusalem. J’étais muni de ma carte d’identité, de mon passeport, mon carnet d’immigrant et… de mon permis de conduire français.
Là, j’ai rempli le formulaire de demande de conversion de permis et on m’a demandé le Tofess Yarok (« Dossier vert » – l’examen de la vue). Je suis allé chez un opticien pour le passer et j’ai reçu les résultats moins d’une heure plus tard.
De retour au Misrad Harichouy, tout était en règle avec le Tofess Yarok donc on m’a demandé ma Teoudat Olé (Carnet d’immigrant israélien). En deux minutes tout était prêt, j’étais prêt à recevoir mon équivalence de permis de conduire français en Israël.
On m’a laissé m’acquitter d’un ordre de paiement à la poste pour le retirer et c’était fait.
À 11h du matin j’avais un permis de conduire israélien !
Doit on repasser le permis de conduire de manière simplifiée obtenir l’équivalence ?
Moi, je n’en ai absolument pas eu besoin. J’avais déjà mon permis depuis 12 ans, on ne m’a rien demandé de repasser, ni code, ni conduite. Ceux qui ont leur permis de conduire français depuis moins de 5 ans, par contre, doivent passer un petit test de conduite.
Quel est le coût des démarches d’équivalence de permis ?
Le coût des démarches était compris entre 100 et 200 shekels
Tu redoutais de passer l’équivalence de permis de conduire avant la réforme ?
Non je me suis juste dit quand le gouvernement a annoncé la réforme : « j’y vais pour voir si les démarches sont facilitées ». Ça a été le cas donc j’en ai profité.
Cette réforme, une étape importante pour l’intégration de olim ?
Bien sûr c’est primordial. Je me suis bien fait accueillir à mon arrivée en Israël. Alors autant faire le maximum d’efforts pour bien s’intégrer. D’autant que le permis de conduire est très important pour tout citoyen israélien, tant sur le plan professionnel que familial.
La prochaine réforme majeure pour les immigrants français ?
L’équivalence de tous les diplômes français en Israël ! Si les diplômes français étaient mieux reconnus ici, ça faciliterait d’autant plus l’insertion des jeunes français fraîchement diplômés qui souhaitent construire leur vie en Israël.
Selon moi, ces deux réformes sont prioritaires pour tout olé Hadach français.
source alyah.fr (lien)
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